Ouvrir un gite rural | 6 conseils pour réaliser votre rêve

Ouvrir un gîte rural | 6 conseils pour réaliser votre rêve

Changement de vie, héritage ou achat coup de cœur, vous avez décidé de transformer votre jolie maison à la campagne en gîte rural. Vous avez beaucoup d’idées, vous vous y projetez et êtes impatient de débuter ce grand projet. Voici quelques conseils pour vous y aider.

# Conseil N° 1 : Connaître la définition d’un gîte rural

Un gîte rural est un hébergement touristique indépendant destiné uniquement à la location de vacances. Il doit être meublé et équipé au minimum d’un salon – salle à manger, de chambres et de sanitaires. Il peut accueillir de 2 à 14 personnes, au-delà il deviendra un gîte de groupe. S’il est inscrit à un label, il disposera alors d’un classement selon son niveau de confort et répondra aux critères d’une charte.

# Conseil N° 2 : Structurer votre projet

Que ce soit pour ouvrir un gîte à la ferme ou en pleine montagne, il est important de réfléchir, en amont, à tout ce qu’impliquera la création de votre logement. Vous devrez alors :

– Examiner le marché local : concurrence, tarifs pratiqués, potentiel touristique, commodités… ;

– Étudier comment les hébergements identiques aux vôtres sont fréquentés : quel type de clientèle, la proportion de visiteurs étrangers, etc. Les agences immobilières de la région pourront vous renseigner ;

– Réfléchir à votre organisation logistique : accueil des vacanciers, remise des clés, ménage, votre disponibilité…

# Conseil N° 3 : Bâtir votre budget

Définissez l’objectif financier de la création de ce gîte rural ; dans le cadre d’un héritage par exemple, les revenus serviront à conserver le bien et l’aspect économique sera peut-être moins important. Par contre, s’il s’agit d’un placement, un bon retour sur investissement est indispensable.

N’oubliez pas d’établir un budget pour tous les frais inhérents à cette ouverture : dépenses à engager pour la rénovation, travaux, aménagements… et éventuellement l’embauche d’une personne pour vous seconder. Vous pouvez aussi solliciter le conseil régional qui pourrait vous accorder des subventions.

# Conseil N° 4 : Se renseigner sur les démarches à effectuer

Avant l’ouverture, vous devrez déclarer votre projet à la mairie de votre commune. Son service de l’urbanisme vous renseignera sur les obligations pour vos travaux notamment.

Si l’exploitation de votre gîte n’est pas votre occupation principale et si vos revenus annuels ne dépassent pas 23 000 €, cela n’impliquera pas de statut particulier. Dans le cas contraire, il s’agira d’une activité commerciale avec le devoir d’inscription au RCS (Registre du Commerce de Sociétés) et vous devrez choisir un statut juridique : microentreprise, EIRL, EURL, SARL…

Un meublé touristique ne doit pas accueillir plus de 15 personnes, auquel cas il sera classé comme établissement recevant du public (ERP) et soumis à des normes plus importantes.

Vous serez aussi dans l’obligation d’établir un contrat avec les locataires et d’installer un détecteur de fumée dans le logement

# Conseil N° 5 : Se faire connaître et se distinguer

Ce point est essentiel pour que votre gîte se développe comme vous le souhaitez.

Pensez alors à :

– adhérer à des labels (Gîtes de France, Clévacances…) qui vous apporteront conseils et visibilité ;

– demander un classement préfectoral : gage de qualité, il permet de figurer dans les listes de meublés, à l’Office du Tourisme, etc. ;

– créer un site internet attractif avec possibilité de réserver en ligne ;

– être actif sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…) ;

– s’inscrire sur des plateformes comme Abritel, Homelidays, etc. ;

Votre gîte est ouvert, il est magnifique, mais peut-être pourriez-vous y ajouter des logements insolites (maison dans les arbres, yourtes, roulottes…) ?

Faites appel à votre imagination, trouvez tout ce qui pourrait séduire vos clients (cours de confitures, balades…), car plus ils seront bien chez vous, plus ils parleront de vous et plus ils reviendront !